Alice rêvassait dans un champ d’herbes folles lorsqu’un Lapin Blanc, fort bien vêtu, passa en courant. Près d’une haie, il marqua un arrêt, tira une montre de sa poche et regarda l’heure, avant de s’engouffrer dans un énorme terrier.

« On amena dix-sept mille neuf cent treize vaches, car le lait de la reine, la géante Gargamelle, ni celui d'aucune nourrice du royaume ne pouvait suffire à apaiser la soif du nouveau-né. Chaque jour, Gargantua gagnait en force et en taille. Il avait une bonne tête ronde prolongée par dix-huit mentons bien gras. »

Les yeux malicieux de la fillette luisaient sous ses cheveux ébouriffés. Ses guenilles étaient encore plus en lambeaux que d’habitude : une vraie petite sorcière. Elle prit un air moqueur :

- Tiens, monsieur daigne me saluer ? Quel honneur pour moi !

À la fin de l’hiver, on cessa de jouer la pièce de théâtre, et Gavroche perdit son emploi. Il recommença son existence d’avant, donnant un coup de main çà et là, chipant quelques pommes sur les étals. Quelquefois, le marchand l’apercevait :

- Garnement ! Graine de voyou ! Je vais t’apprendre à voler, moi !

Avec des mots simples qui rendent l'œuvre accessible aux jeunes lecteurs, la collection "Les grands textes à hauteur d'enfant" permet une première connaissance des grands auteurs classiques. L'histoire, simplifiée, reste fidèle à l'esprit du texte originel.

À la fin de l'ouvrage, un texte court présente Edmond Rostand et son œuvre.

"Le troisième, Cyrano, aimait Roxane en secret. À force d’intelligence et de courage, il avait acquis toutes les qualités qu’un homme doit posséder. Mais, parce qu’il était, par malheur, affublé d’un énorme nez, il n’avait jamais osé lui avouer son amour."