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Le magasin de souvenirs

Le magasin de souvenirs

6-8 ans - 20 pages, 1768 mots | 15 minutes de lecture | © Utopique, 2012, pour la 1ère édition - tous droits réservés


Le magasin de souvenirs

6-8 ans - 15 minutes

Le magasin de souvenirs

Célia a tissé avec son arrière-grand-mère, Mamine, des liens très forts. Lorsque celle-ci commence à perdre la mémoire, la petite fille découvre que l’on peut oublier même ceux que l’on aime. Alors une nuit, elle rend visite à Mme Sognia qui tient le magasin de souvenirs. Le parchemin couvert d’écritures que déroule la marchande permettra-t-il à la vieille dame de retrouver son passé ?

Cet album a reçu le Prix des Petites Pages 2012, lors du 3e Salon littéraire de Vaux-le-Pénil. Il a également fait partie de la sélection Lire et Faire lire 2012 et celle de "Je lis, j'élis" 2013 des bibliothèques de la Haute-Vienne.

"Le magasin de souvenirs" vous est proposé à la lecture version illustrée, ou à écouter en version audio racontée par des conteurs et conteuses. En bonus, grâce à notre module de lecture, nous vous proposons pour cette histoire comme pour l’ensemble des contes et histoires une aide à la lecture ainsi que des outils pour une version adaptée aux enfants dyslexiques.
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Raconté par Jade

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Extrait du livre Le magasin de souvenirs

Le magasin de souvenirs Jeanne Taboni Misérazzi Didier Jean & Zad et Isaly aux éditions Utopique


Pour Célia, Camille et Amalie JTM Pour mes parents, Véro, Éva, Anne, Marielle, merci à Séverine et Sandrine pour leur aide et à Juliette Parachini. ISALY
J’aime beaucoup Mamine, mon arrière-grand-mère. Quand je lui rends visite, elle me raconte toujours ses souvenirs d’enfance. Avant, elle aussi jouait à la marelle et à chat perché. C’est drôle, j’ai du mal à l’imaginer petite fille.
Une fois, on est montées toutes les deux au grenier. Là-haut, je me souviens, la première chose que j’ai vue, c’est le cheval à bascule rouge et blanc. La peinture était usée près du cou. J’ai grimpé dessus pour me balancer, tandis que Mamine ouvrait un grand coffre à jouets.
J’ai tout de suite abandonné le cheval pour fouiller avec elle. J’ai découvert un yoyo, des soldats de plomb, une grande toupie en bois… Et surtout, surtout, j’ai trouvé une vieille corde à sauter, une vraie corde bien plus grosse que la mienne. - Je te la donne, m’a dit Mamine, elle s’ennuie dans ce coffre. J’ai dit « Merci ! » et je me suis jetée à son cou. Mamine a eu un grand sourire. Elle avait retrouvé son visage de petite fille.
À chacune de mes visites, Mamine m’attend sur le perron, dans son fauteuil en osier. Je me précipite dans ses bras pour l’embrasser et la serrer, la serrer… Mais Maman me dit toujours de faire attention, parce qu’elle est fragile. Souvent, après le goûter, je cours au grenier pour dénicher de nouveaux jouets. Et, pour chacun d’eux, Mamine a une histoire à me raconter. Demain, nous allons la voir, je suis très contente ! Je ne suis pas retournée chez elle depuis les dernières vacances.