Les 5 poches

Les 5 poches

9-12 ans - 20 pages, 1262 mots | 11 minutes de lecture | © Utopique, 2012, pour la 1ère édition - tous droits réservés


Les 5 poches

9-12 ans - 11 minutes

Les 5 poches

Quand j’étais enfant, les cinq poches mystérieuses qui ornaient les jupes de ma maman occupaient toutes mes pensées.

Que pouvaient-elles contenir ? Je passais des heures à l’imaginer.

Adulte, je reçus les cinq poches en héritage.

La lettre qui les accompagnait allait-elle m’aider à découvrir leurs secrets ?

Cet album a fait partie de la sélection 1, 2, 3 albums de Livralire 2013.

"Les 5 poches" vous est proposé à la lecture version illustrée, ou à écouter en version audio racontée par des conteurs et conteuses. En bonus, grâce à notre module de lecture, nous vous proposons pour cette histoire comme pour l’ensemble des contes et histoires une aide à la lecture ainsi que des outils pour une version adaptée aux enfants dyslexiques.
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Raconté par Lynda

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Extrait du livre Les 5 poches

Les 5 poches De Jean-Louis COUSSEAU & Didier JEAN & ZAD Editions Utopiques


Dans les jupes de ma maman, il y avait cinq poches. Cinq grandes poches fermées par des boutons bizarres. Maman ne les ouvrait jamais devant nous. Je ne sais pas si mes frères et sœurs les avaient remarquées, mais moi, je brûlais de savoir ce qu'il y avait dedans.
Il ne se passait pas de jour sans que je lui demande de les ouvrir, ou au moins de me dire ce qu'elles contenaient, mais il ne se passait pas de jour non plus sans que maman me réponde : - Patience ! Tu sauras plus tard, c'est promis ! Toute mon enfance, ces cinq poches ont occupé mes pensées. Je passais des heures à imaginer quels trésors pouvaient bien s'y cacher... J'en rêvais la nuit.
J'en aurais presque oublié de grandir. Mais la vie, elle, ne m'a pas oublié. Elle m'a pris par les cheveux et elle a tiré, tiré. Par à-coups, sans douceur.
Je me blessais continuellement aux objets ou bien je les cassais, la plupart du temps sans m'en apercevoir. Auprès des humains non plus je ne trouvais pas de tranquillité. Quand on ne me jugeait pas, c'est qu'on se moquait de moi.