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Thomas, pilote d'avion

Thomas, pilote d'avion

9-12 ans - 24 pages, 4045 mots | 31 minutes de lecture | © Éditions de l'arrosoir, pour la 1ère édition - tous droits réservés


Thomas, pilote d'avion

Thomas, pilote d'avion

Pour découvrir le métier de pilote d'avion : choisissez d'abord votre héros, Thomas ou Marianne. Suivez ses pas tout au long de sa journée de travail, comme si vous y étiez. Ajoutez des rubriques documentaires pour tout savoir sur le mur du son, les exploits de Charles Lindbergh, l'alphabet aéronautique et d’autres trésors. Complétez l'aventure avec le blog compagnon !

Cet album a reçu le prix du livre aéronautique pour la jeunesse 2015, lors de la 6e édition du Festival aérospatial des étoiles et des ailes de Toulouse.

"Thomas, pilote d'avion" vous est proposé à la lecture version illustrée, ou à écouter en version audio racontée par des conteurs et conteuses. En bonus, grâce à notre module de lecture, nous vous proposons pour cette histoire comme pour l’ensemble des contes et histoires une aide à la lecture ainsi que des outils pour une version adaptée aux enfants dyslexiques.
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Extrait du livre Thomas, pilote d'avion

Thomas, pilote d'avion de Quentin Denoyelle et Valentine Chapus-Gilbert aux éditions de L’Arrosoir


Thomas, pilote d'avion
Dans les pas de... Thomas, pilote d'avion
Thomas est pilote de ligne. Son métier consiste à conduire les avions pour transporter des passagers d'un endroit a un autre, d'un pays à un autre. Les pilotes n'ont pas tous les mêmes missions. Un pilote militaire participe, par exemple, à des opérations de défense aérienne permettant de protéger son pays d'une attaque. Un pilote privé peut t'emmener faire une chouette balade en famille sur un petit avion à hélices ! Mais revenons à Thomas. Il est commandant de bord et doit aujourd'hui effectuer un vol entre Paris et Moscou, la capitale de la Russie.
Embarquement immédiat Quatre heures du matin, le réveil sonne. Pas question de me rendormir, ni de traîner au lit. Je me lève rapidement pour me préparer, sauter dans mon uniforme et me rendre à l'aéroport. J'y retrouve le reste de l'équipage : mon copilote (il s'appelle Marc), les stewards et les hôtesses de l'air. Ensemble, nous étudions le dossier de vol de notre avion, un Airjet 418. Nous prenons connaissance de la météo, de la quantité de carburant a embarquer, de la situation des aéroports où nous nous rendons et de l'état technique de l'appareil. S'il y a des choses qui ne fonctionnent pas bien, il vaut mieux le savoir quand nous sommes à terre I Nous regardons aussi s'il y aura, à bord, des animaux, des passagers handicapés, des malades sur des civières ou encore des personnes en correspondance, c'est-à-dire qui viendront d'un autre vol ou qui prendront un second avion après avoir atterri.
Enfin, nous vérifions si des repas spéciaux ont été prévus ou non pour certains passagers : des repas végétariens (sans viande) par exemple. Je monte dans l'avion à 6 heures, avec mon équipage. Il faut un peu de temps pour préparer cette très grosse machine avant le décollage. Nous devons notamment vérifier que tous les circuits les plus importants fonctionnent correctement : les circuits électriques, ceux du carburant et de l'oxygène. Nous inspectons également les extincteurs. Ça y est, tout est prêt I Il est 6 h 30 et le départ est prévu à 7 heures. Les premiers passagers montent déjà dans l'avion. Une fois qu'ils ont tous embarqué et qu'ils sont installés, les manœuvres commencent. Je prends les commandes pour quitter le parking et, après cinq minutes de roulage, j'aligne l'avion au départ de la piste de décollage...
AU-DELÀ DES NUAGES C'est à nous ! J'avance la manette de gaz pendant que Marc vérifie que tous les paramètres sont corrects ; il annonce les vitesses puis me donne la rotation qui permet de relever le nez de l'appareil. Dès ce moment-là, je tire le manche vers moi : l'avion se cabre et quitte le sol. Nous sommes en l'air I Là-haut, nous utilisons la radio-navigation qui nous aide à positionner l'appareil et à rejoindre les << routes >> du ciel que nous suivrons jusqu'à notre destination. Il faut d'abord gagner l'altitude déterminée par le contrôle aérien. Plus l'avion monte haut, plus sa consommation en carburant est faible et plus il va vite. Bien sûr, nous sommes quand même limités et ne pouvons pas dépasser une altitude de 41 000 pieds (c'est-à-dire 12 500 mètres), soit vingt fois plus haut que les gratte-ciel les plus élevés du monde ! Tu imagines ? Ce moment est toujours très excitant et me demande beaucoup de concentration. Après quelques minutes de vol au milieu des nuages, nous les dépassons et poursuivons notre voyage dans un beau ciel bleu, très pur. Mon copilote et moi restons très concentrés sur notre trajectoire et sur les autres avions qui nous entourent. Nous ne devons pas trop nous approcher d'eux, cela peut être dangereux. L'appareil atteint enfin son altitude de croisière, celle à laquelle il va voler presque jusqu'à l'arrivée, à Moscou. Nous confions alors les commandes à notre fidèle ami, le pilote automatique, autrement dit l'ordinateur de bord !