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La baleine du bus 29

La baleine du bus 29

9-12 ans - 19 pages, 861 mots | 8 minutes de lecture | © MØTUS, pour la 1ère édition - tous droits réservés


La baleine du bus 29

9-12 ans - 8 minutes

La baleine du bus 29

La baleine du bus 29 évoque de façon très chaleureuse et poétique le regard d'une petite fille sur une femme truculente et émouvante installée durant une semaine devant son arrêt de bus. Aux yeux de la petite fille, cette femme ressemble à une baleine échouée sur le trottoir. En créant cette histoire, où l'un des deux personnages est une SDF, l'auteur parvient à réaliser un livre très attachant, riche de tendresse, de poésie, d'imagination, d'humour et d'émotion.

Cet album a reçu le prix Jérôme Main 2015, lors du Festival du livre de jeunesse de Cherbourg.

"La baleine du bus 29" vous est proposé à la lecture version illustrée, ou à écouter en version audio racontée par des conteurs et conteuses. En bonus, grâce à notre module de lecture, nous vous proposons pour cette histoire comme pour l’ensemble des contes et histoires une aide à la lecture ainsi que des outils pour une version adaptée aux enfants dyslexiques.
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Raconté par Lynda

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Extrait du livre La baleine du bus 29

La baleine du bus 29 de Christine Beigel et Alessia Bravo aux éditions Motus


La baleine du bus 29
Jeudi matin Elle est arrivée avec l’hiver et le bus de l’école. Elle n’était pas seule. Elle avait ses bottes rouges, son gros pull marin, son écharpe, son bonnet de laine et tous ses sacs. Elle s’est assise devant le panneau qui indiquait « ligne 29 ». On aurait dit un énorme tas posé là.
Elle a regardé le ciel. Il était tout bleu. Elle a sorti d’un de ses sacs un ciré pour la pluie. Rouge. Comme si le ciel lui avait annoncé une tempête de glace. Ou un tsunami. C’est là que je l’ai su : c’était une baleine échouée loin de la mer, sur le trottoir banquise. Je suis montée dans le bus qui va à l’école.
En rentrant de l’école, la baleine était toujours là, perdue au même endroit. Elle dormait. Enfin, c’est ce que je croyais. Quand je suis passée devant elle, elle a dit : – Eh ! Toi ! Oui, toi, petite ! Referme la porte derrière toi, veux-tu ? Tu fais des courants d’air.