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Peau d'âne

Peau d'âne

13-15 ans - 9 pages, 4768 mots | 36 minutes de lecture | © Storyplay'r, pour la 1ère édition - tous droits réservés


Peau d'âne

13-15 ans - 36 minutes

Peau d'âne

Il était une fois un roi dont la fortune provenait d'un âne fabuleux qui donnait de l'or à la place de crottin. Le roi promit à son épouse mourante de ne se remarier qu'avec une femme plus belle est plus sage qu'elle. Or, à ses yeux, seule sa fille était pourvue de toutes ces qualités. Il décida alors de l'épouser...

"Peau d'âne" vous est proposé à la lecture version illustrée, ou à écouter en version audio racontée par des conteurs et conteuses. En bonus, grâce à notre module de lecture, nous vous proposons pour cette histoire comme pour l’ensemble des contes et histoires une aide à la lecture ainsi que des outils pour une version adaptée aux enfants dyslexiques.
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Quelle est l'histoire de Peau d'Âne ?

"Peau d'Âne" est un conte de Charles Perrault publié en 1694. On suit l'histoire d'une princesse qui doit fuir son royaume pour échapper à un mariage forcé avec son propre père. Aveuglé par le décès de sa femme. Le roi jure de ne se remarier qu'avec une femme aussi belle qu'elle. Malheureusement, la seule femme qui correspond à ce critère est sa propre fille, la princesse. Effrayée et dévastée, la princesse cherche conseil auprès de sa marraine qui n’est d’autre que la fée. Elle souhaite protéger la jeune fille, elle lui conseille alors de demander au roi des cadeaux impossibles pour repousser ce mariage : une robe couleur du ciel, une autre couleur de la lune, puis une autre couleur du soleil. Malgré tout, le roi parvient à satisfaire chaque demande. En dernier recours, la fée conseille à la princesse de demander la peau de l'âne magique que possède le roi, un animal qui produisait de l'or. Le roi accepte et, n'ayant plus d'autre choix, la princesse enfile cette peau pour se déguiser et s'enfuit du château. Elle trouve refuge dans une ferme d’un autre royaume, où elle travaillera comme servante. Malgré son apparence, elle garde précieusement ses magnifiques robes. Un jour, un prince la voit secrètement vêtue de ses belles tenues et en tombe amoureux. Pour la retrouver, il décide d'épouser celle qui pourra enfiler un petit anneau qu'il a aperçu sur son doigt. Après de nombreux essais infructueux par d'autres jeunes filles, Peau d'Âne parvient à mettre l'anneau. Le prince découvre alors sa véritable identité de princesse, et ils se marient dans une grande fête, à laquelle assiste même le roi, désormais repenti. 


Quelle est la morale de Peau d’Âne ?

La morale de Peau d’Âne est qu’il vaut mieux toujours affronter des épreuves difficiles pour rester fidèle à nos valeurs plutôt que de céder à des actions immorales. La patience, le courage mais encore la vertu, finiront toujours par être récompensés. De plus, on en déduit que même les situations les plus désespérées, il est possible de trouver des solutions. 

Qui est le prince dans Peau d'Âne ?

Dans Peau d’Âne, le prince est un personnage central même si il n’est pas nommé. Il est simplement connu comme le prince charmant qui tombe amoureux de Peau d’âne. 

Ce prince représente l'idéal romantique de l'époque, incarnant à la fois la détermination et l'amour pur. En effet, même lorsque Peau d’Âne est servante, il ne se fit pas à sa classe, il est intrigué par sa beauté, qu’il aperçoit un jour lorsqu’elle retire son manteau de peau, il est immédiatement épris d’elle. Pour retrouver celle qu’il aime, il organise alors un stratagème : il demande à toutes les jeunes femmes du royaume d’essayer une bague que Peau d’Âne avait laissée dans un gâteau destiné à lui. Finalement, il découvre qu’elle est la mystérieuse femme qu’il recherchait, et leur union conclut le conte sur une note heureuse. 

Qui est le méchant dans Peau d'Âne ?

Dans Peau d’Âne, le prince est un personnage central même si il n’est pas nommé. Il est simplement connu comme le prince charmant qui tombe amoureux de Peau d’âne. 

Ce prince représente l'idéal romantique de l'époque, incarnant à la fois la détermination et l'amour pur. En effet, même lorsque Peau d’Âne est servante, il ne se fit pas à sa classe, il est intrigué par sa beauté, qu’il aperçoit un jour lorsqu’elle retire son manteau de peau, il est immédiatement épris d’elle. Pour retrouver celle qu’il aime, il organise alors un stratagème : il demande à toutes les jeunes femmes du royaume d’essayer une bague que Peau d’Âne avait laissée dans un gâteau destiné à lui. Finalement, il découvre qu’elle est la mystérieuse femme qu’il recherchait, et leur union conclut le conte sur une note heureuse. 

Qui est le méchant dans Peau d'Âne ?

Dans Peau d'Âne, le principal antagoniste est le roi, père de l’héroïne. Quand après la mort de sa femme, il lui promet de ne se remarier qu’avec une femme aussi belle qu’elle. Il devient obsédé par cette promesse, il finit par décider d’épouser sa propre fille, qui seule correspond à ce critère. Cette décision inappropriée et dérangeante pousse Peau d’Âne à chercher une solution pour échapper à cette union. Le roi est donc un antagoniste indirect, car son obsession pour sa promesse et son incapacité à reconnaître l’immoralité de ses actes constituent l’obstacle majeur pour Peau d’Âne. Cependant, il n’intervient plus activement après son départ, laissant place au reste de l’histoire, qui tourne autour de sa quête de liberté et de son destin romantique. 

Qui est Charles Perrault ?

Charles Perrault (1628-1703) était un écrivain français célèbre pour avoir popularisé les contes de fées tels que "Cendrillon", "Le Petit Chaperon Rouge", "La Belle au bois dormant", et "Le Chat Botté". Il est issu d'une famille bourgeoise, Charles Perrault a d'abord été avocat avant de devenir un auteur reconnu. En publiant ses contes dans le recueil "Les Contes de ma mère l’Oye" en 1697, il a transformé des légendes orales en récits littéraires avec des morales destinées à divertir mais surtout à instruire. Ses contes ont eu un impact majeur sur la littérature enfantine et continuent d'inspirer de nombreuses adaptations, notamment par Disney. Découvrez toute notre collection d’album écrit par Charles Perrault !  

Quels sont les contes les plus connues de Charles Perrault ?

Ces récits, écrits avec des morales explicites, ont marqué la littérature et continuent d'être lus et adaptés à travers le monde. Voici quelques-uns de ses contes les plus célèbres :  


La Belle au bois dormant

Après de longues années d’attentes, un roi et une reine eurent enfin une petite fille. Pour fêter cela, ils invitèrent toutes les fées du royaume sauf une, suite à un oubli. Offensée, cette dernière jeta un sort : à ses 16 ans, la princesse se piquerait le doigt sur un fuseau et mourrait. Heureusement, une autre fée adoucit la malédiction : elle tomberait plutôt dans un sommeil profond de cent ans, jusqu'à ce qu'un prince la réveille par un baiser. Malgré tous les efforts du roi pour protéger sa fille, la prédiction se réalisa : le jour de ses 16 ans, elle se piqua et s'endormit, tout comme toute la cour. Un bois dense entoura le château. Cent ans plus tard, un prince parvint à entrer, embrassa la princesse, et la réveilla. Toute la cour s'éveilla également, et la princesse épousa le prince. Ici, la morale ressemble à celle de Peau d’Âne, la patience est récompensée, et l'amour véritable peut triompher de toutes les épreuves, même celles imposées par le temps. 

Venez aussi découvrir la version des Frères Grimm, qui est légèrement différente de celle de Charles Perrault ! 


Le Petit Chaperon rouge

Le Petit Chaperon rouge a été publié en 1697. C’est l’histoire d’une jeune fille qui reçoit de sa mère l'ordre de porter un panier de provisions à sa grand-mère qui est fortement malade. En chemin, elle rencontre un loup qui lui demande où elle se rend. Naïve, elle lui révèle sa destination. Le loup court plus vite et arrive alors le premier chez la grand-mère, qu'il dévore entièrement avant de prendre sa place dans le lit, déguisé en grand-mère. Lorsque le Petit Chaperon rouge arrive, elle remarque les grands bras, les grandes oreilles, les grands yeux, puis les grandes dents du loup déguisé. Le loup finit par la dévorer aussi. Ici, Charles Perrault nous indique de ne faites pas confiance aux inconnus, car certains peuvent être aussi dangereux que des loups. 


Barbe Bleue

Barbe Bleue a été découvert par le grand public en Barbe Bleue. Ici l'histoire est celle d’un seigneur riche effrayant à cause de sa barbe de couleur bleue, il est d’ailleurs surnommé Barbe-Bleue à cause de ça, il parvient à épouser une jeune femme. Avant de partir en voyage, il lui donne toutes les clés du château, mais lui interdit d'ouvrir une seule pièce. Poussée par sa curiosité, elle désobéit et découvre les corps de ses anciennes épouses dans la pièce interdite. Effrayée, elle tente de cacher sa découverte, mais Barbe-Bleue s'en aperçoit en voyant la clé tachée de sang. Furieux, il décide de la tuer elle aussi. Heureusement, au moment où il s'apprête à l'exécuter, les frères de la jeune femme arrivent et tuent Barbe-Bleue. Elle hérite de sa fortune et se remarie avec un homme qui la traite bien. La curiosité peut être parfois dangereuse, mais parfois elle révèle des vérités nécessaires. 

Découvrez ici, l’histoire de Barbe bleue sur Storyplay’r ! 


Le Chat Botté

Le Chat Botté a été écrit par en 1697. A sa mort, un meunier laisse à son plus jeune fils un chat en héritage. Ce dernier, loin d'être ordinaire, promet d’aider son maître à devenir riche s'il lui fournit des bottes et un sac. Grâce à son ingéniosité, le chat se met à offrir des cadeaux au roi en faisant passer son maître pour le Marquis de Carabas. Par une série de ruses, il convainc même le roi que son maître possède de vastes terres. Finalement, le chat trompe un ogre puissant en le faisant se transformer en souris, qu'il dévore, s'emparant ainsi de son château. Le roi, impressionné, marie sa fille au maître du chat, qui devient riche et puissant. Tout cela grâce à l'astuce du Chat botté. Ici, Charles Perrault, nous montre que l'intelligence et la ruse peuvent conduire à la réussite bien plus sûrement que la richesse ou la force. 


Cendrillon, ou la Petite Pantoufle de verre

Cendrillon est une jeune fille maltraitée par sa belle-mère mais aussi par ses deux demi-sœurs, qui la forcent à faire toutes les tâches les plus ingrats les unes que les autres. Un jour, un bal est organisé par le roi pour que son fils trouve une épouse. Cendrillon est interdite d'y aller, mais sa marraine la fée intervient et lui donne une belle robe, un carrosse, et des pantoufles de verre. Cependant, elle doit rentrer avant minuit, sinon le sortilège s’effacera. Au bal, le prince tombe fou amoureux d'elle, mais Cendrillon doit fuir avant minuit, laissant une pantoufle derrière elle. Le prince fait essayer cette pantoufle à toutes les jeunes filles du royaume. Seule Cendrillon réussi à l’enfiler, alors le prince l’épouse, et ils vivent heureux. La morale pour ce conte est que la bonté et la patience sont toujours récompensées par rapport à la méchanceté.  


Le Petit Poucet

Le Petit Poucet, est le plus jeune des sept fils d'un pauvre bûcheron, il entend ses parents planifier de les abandonner en forêt à cause des temps dur et de la famine. Il sème alors des cailloux blancs pour retrouver le chemin du retour. Mais, lorsque ses parents les abandonnent à nouveau, il décide d’utiliser des miettes de pain. Cependant, les oiseaux les mangent, ce qui fait que les enfants se perdent. Ils trouvent alors refuge chez un ogre qui veut les manger, mais le Petit Poucet ruse en échangeant les bonnets de ses frères avec les couronnes des filles de l'ogre. L’ogre tue ses propres filles par erreur, permettant aux garçons de s'enfuir. Avec des bottes magiques volées à l’ogre, le Petit Poucet récupère des richesses, sauvant ainsi sa famille de la pauvreté. Ici L'intelligence et la ruse triomphent même face à de grands dangers. 

Extrait du livre Peau d'âne

Peau d'âne de Charles Perrault Aux éditions Storyplay'r


Peau d'Âne
II était une fois un roi si grand, si aimé de ses peuples, si respecté de tous ses voisins et de ses alliés, qu’on pouvait dire qu’il était le plus heureux de tous les monarques. Son bonheur était encore confirmé par le choix qu’il avait fait d’une princesse aussi belle que vertueuse ; et ces heureux époux vivaient dans une union parfaite. De leur chaste hymen était née une fille, douée de tant de grâces et de charmes, qu’ils ne regrettaient pas de n’avoir pas une plus ample lignée. La magnificence, le goût et l’abondance régnaient dans son palais ; les ministres étaient sages et habiles ; les courtisans, vertueux et attachés ; les domestiques fidèles et laborieux ; les écuries, vastes et remplies des plus beaux chevaux du monde, couverts de riches caparaçons : mais ce qui étonnait les étrangers qui venaient admirer ces belles écuries, c’est qu’au lieu le plus apparent un maître âne étalait de longues et grandes oreilles. Ce n’était pas par fantaisie, mais avec raison, que le roi lui avait donné une place particulière et distinguée. Les vertus de ce rare animal méritaient cette distinction, puisque la nature l’avait formé si extraordinaire, que sa litière, au lieu d’être malpropre, était couverte, tous les matins, avec profusion, de beaux écus au soleil, et de louis d’or de toute espèce qu’on allait recueillir à son réveil. Or, comme les vicissitudes de la vie s’étendent aussi bien sur les rois que sur les sujets, et que toujours les biens sont mêlés de quelques maux, le ciel permit que la reine fût tout à coup attaquée d’une âpre maladie, pour laquelle, malgré la science et l’habileté des médecins, on ne put trouver aucun secours. La désolation fut générale. Le roi, sensible et amoureux, malgré le proverbe fameux qui dit que l’hymen est le tombeau de l’amour, s’affligeait sans modération, faisait des vœux ardents à tous les temples de son royaume, offrait sa vie pour celle d’une épouse si chère ; mais les