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Toi, mon enfant à l'infini

Toi, mon enfant à l'infini

6-8 ans - 20 pages, 1408 mots | 12 minutes de lecture | © La Pimpante, 2022, pour la 1ère édition - tous droits réservés


Toi, mon enfant à l'infini

6-8 ans - 12 minutes

Toi, mon enfant à l'infini

Toi, ma maman à l’infini et Toi, mon papa à l’infini enchantent les cœurs et les âmes à l’infini. Les nôtres en étant heureusement envoûtés, voici Toi mon enfant à l’infini, qui enchante la découverte de soi (pour les petits… et les grands…).

"Toi, mon enfant à l'infini" vous est proposé à la lecture version illustrée, ou à écouter en version audio racontée par des conteurs et conteuses. En bonus, grâce à notre module de lecture, nous vous proposons pour cette histoire comme pour l’ensemble des contes et histoires une aide à la lecture ainsi que des outils pour une version adaptée aux enfants dyslexiques.
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Raconté par Mina

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Extrait du livre Toi, mon enfant à l'infini

Toi, mon enfant à l'infini de Calouan et Manue Kergall aux éditions La Pimpante


Toi, mon enfant à l'infini
Ma pierre précieuse, je t’ai attendue, je t’ai désirée. J’ai tenté de deviner tes traits et je t’ai vue vivre avec nous. Tu ne ressembles à personne et tu es pour tant comme tous les enfants. Tu es un être unique, précieux et incroyablement ancré dans ma vie.
Mon feu follet, tu es un petit lapin qui saute dans toute la maison, un lézard coquin qui me chatouille le cou avec ses petites pattes, un oiseau qui me cache les yeux avec ses ailes douces en demandant : « Qui c’est ? », une souris grise qui se faufile pour grignoter des biscuits croquants, un chaton qui ronronne quand mes mains douces te câlinent, un adorable caméléon qui est chaque jour différent. Quel plaisir de te découvrir quand le matin se lève…
Mon farfadet, tu accroches des messages espiègles dans mon dos, qui font rire tout le monde. Tu caches mes souliers sous l’escalier, pour que l’on soit en retard à l’école, ou tu te glisses sous ton lit sans faire de bruit, pendant que je t’appelle, angoissée de te voir disparu. Tu mets du sel dans la mousse au chocolat mais tu t’inquiètes en me voyant faire les gros yeux. Tu fais des beaux dessins sur le mur blanc du salon et ton cœur bat fort quand je découvre ton œuvre en fronçant les sourcils. Tu avais tellement envie de me faire une surprise.
Ma petite plume, tu peux être un orage sous un ciel sombre lorsque tu n’es pas d’accord, lorsque tu es fâchée ou triste. Ta colère claque comme un ballon qui explose, aussi bruyante qu’un tambour lors de la fanfare. Tu serres les poings, te bouches les oreilles et tes yeux deviennent comme des petits cailloux. Mais vite, vite, ta colère s’éloigne, comme la fumée du calumet de la paix qu’allume la petite indienne qui est en toi.