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Une maman pour Tiki

Une maman pour Tiki

6-8 ans - 20 pages, 2123 mots | 17 minutes de lecture | © Utopique, 2025, pour la 1ère édition - tous droits réservés


Une maman pour Tiki

6-8 ans - 17 minutes

Une maman pour Tiki

Kimya élève des moutons dans un enclos à proximité de la voie ferrée empruntée par le Congo-Océan. Ce train légendaire, qui traverse une partie de l’Afrique, fascine la fillette. Un jour, un agneau nouveau-né disparaît. Lorsque Kimya et son ami Nono le retrouvent, ils découvrent que ce petit est aveugle et que sa mère ne veut pas s’en occuper. Heureusement, une aide inattendue pourrait bien tout changer...

Une histoire qui mêle amitié et aventure pour parler d’adoption.

"Une maman pour Tiki" vous est proposé à la lecture version illustrée, ou à écouter en version audio racontée par des conteurs et conteuses. En bonus, grâce à notre module de lecture, nous vous proposons pour cette histoire comme pour l’ensemble des contes et histoires une aide à la lecture ainsi que des outils pour une version adaptée aux enfants dyslexiques.
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Raconté par Gaëlle

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Extrait du livre Une maman pour Tiki

Une maman pour Tiki de Sophie Noël et Emmanuelle Moreau aux éditions Utopique


Une maman pour Tiki
– Tiki ! Tiki ! Tiki ! Ti ! Mon amie Kimya a l’air de chercher quelque chose dans les buissons de l’enclos. – Bonjour ! Qu’est-ce que tu as perdu ? – Salut, Nono ! Une brebis a eu un petit, cette nuit, et il n’est pas avec elle. Il faut le trouver rapidement ! Quand elle n’est pas à l’école, Kimya s’occupe des moutons de son père, qui a un autre travail en ville, et elle est très attachée à son troupeau. – Tu veux que je t’aide ? Un sourire creuse la fossette sur son menton : – Je veux bien. Surtout que s’il n’est pas dans l’enclos, il faudra aller voir dans la grande forêt. Même si elle ne le montre pas, je sais qu’elle est inquiète.
Soudain, la terre tremble. Un grondement se rapproche. L’air épais vibre et palpite. L’enclos est construit non loin du chemin de fer. Apparaissant entre les troncs géants de la grande forêt, un train déboule à toute vitesse. – Le Congo-Océan, Nono, regarde ! Kimya court vers la voie ferrée en riant, faisant s’envoler une nuée de papillons multicolores : – Congo-Océan ! Congo-Océan ! Emmène-moi voir la mer !
Mais le train file sans s’arrêter, et Kimya revient vers moi, les yeux agrandis. – J’aimerais tant monter dans les wagons de Congo-Océan. – Je sais, Kimya ! Tu me l’as dit cent fois ! Allez, viens ! Il faut continuer les recherches.
En revenant vers l’enclos, Kimya fait des moulinets avec les bras pour chasser des mouches minuscules : – Arrêtez, les moutmouts ! J’en ai marre de me faire piquer ! – Tiens, j’ai un citron vert, frotte ta peau avec, ça les fera partir. Ma camarade éclate de rire : – Ça pique, le citron vert ! – Pas autant que les moutmouts. Nous nous badigeonnons de jus. Les insectes se sauvent à tire-d’aile. Soudain, Kimya s’arrête : – Écoute ! souffle-t-elle. Un bêlement timide se fait entendre dans la forêt. – C’est l’agneau... – Il a réussi à sortir de l’enclos. J’espère qu’il n’est pas blessé.