Extrait du livre La belle bleue
La belle bleue de Marguerite Tiberti et Capucine Mazille aux éditions du Ricochet
La belle bleue
La belle bleue, la belle mer, elle s’en va et revient, nous lèche les orteils… Waouh ! Comme elle est salée ! Pas étonnant… il y a des tonnes et des tonnes de sel dissoutes dans les océans. Avec ce sel, il paraît qu’on pourrait couvrir les trois quarts de la Terre d’une couche de 75 mètres d’épaisseur.
La Terre… La Terre ? On devrait l’appeler la Mer, notre planète ! Plus de la moitié du globe est couverte par les océans : l’Atlantique, le Pacifique, l’océan Indien, l’océan Antarctique, sans oublier la mer Méditerranée, la Manche et la mer Morte.
Sous l’eau, c’est comme sur la terre, la vie dépend du soleil. Beaucoup de soleil : beaucoup d’algues, beaucoup de petits et gros poissons. Moins de soleil : moins d’algues et de poissons. Plus de soleil du tout, pas de vie ? Si, quand même, mais elle se fait plus rare et très étrange.
Le soleil pénètre jusqu’à environ 200 mètres sous l’eau. Dans cette zone éclairée, pas très loin de la côte, à faible profondeur, il pousse des herbes sous-marines. Oui, des herbes… et non des algues ! Les herbiers de posidonies font la joie des océanographes et des gourmands. Un vivier grouillant d’espèces à étudier ou déguster.
Désert ce sable ? Oh que non ! C’est le règne des poissons plats, des coquillages, des étoiles de mer, des oursins et des langoustes ou autres crustacés comme le crabe qui s’y réfugient en un clin d’œil. Les soles, les seiches ou les raies y sont quasi invisibles grâce à leur mimétisme.