>   La route des grandes plaines
La route des grandes plaines

La route des grandes plaines

6-8 ans - 14 pages, 476 mots | 7 minutes de lecture | © Le Regard Sonore, pour la 1ère édition - tous droits réservés


La route des grandes plaines

La route des grandes plaines

Ce matin-là, Moko se dit qu’il est temps de quitter le pays de Meï-Li, il prépare sa pirogue. Un homme vient lui expliquer qu’il doit prendre la route des grandes plaines pour continuer son voyage. Moko rentre au village dire adieu à Meï-Li. Moko se met en chemin et un matin, il atteint cette fameuse route où l’horizon est infini. Le vent se lève et une bourrasque fait tomber Moko. En voyant sa pierre par terre, Moko pense à Meï-Li et se dit qu’il doit continuer pour ceux qu’il laisse. Il avance, serrant contre lui la pierre précieuse. Le cœur de Moko reprend espoir car il sait qu’un jour, son voyage prendra fin en le ramenant à ceux qu’ils aiment.

"La route des grandes plaines" vous est proposé à la lecture version illustrée, ou à écouter en version audio racontée par des conteurs et conteuses. En bonus, grâce à notre module de lecture, nous vous proposons pour cette histoire comme pour l’ensemble des contes et histoires une aide à la lecture ainsi que des outils pour une version adaptée aux enfants dyslexiques.
Dans la même collection : Voir plus
Autres livres écrits par Arnaud de Buchy : Voir plus
Autres livres illustrés par Sonia Grandame : Voir plus
Enregistrement(s) proposé(s) par storyplay'r

Raconté par l'éditeur

publisher narration avatar
Ecouter

Extrait du livre La route des grandes plaines

La route des grandes plaines Un conte de Arnaud de Buchy Module pédagique par Emmanuelle Reyss & Jean-Baptiste Lorenzo Illustrations Sonia Grandame & Joachim Hérissé Editions Le Regard Sonore


La route des grandes plaines
Ce matin-là, Moko se disait qu’il était temps de quitter le pays de Meï-Li pour continuer sa route.
Il était descendu sur la plage pour préparer sa pirogue. Le pêcheur l’arrêta. « Si tu repars par la mer, tu feras demi-tour ! Tu dois prendre la route des grandes plaines, au-delà des montagnes. « Mais n’oublie pas, jeune voyageur, que si tu veux revenir un jour, tu dois laisser ce qui t’est le plus précieux. »
Mei-li venait lui dire adieu, elle tenait dans ses mains une pierre transparente, aussi claire qu’un ruisseau de montagne, aux brillances marines comme la mer de corail. « Tiens » lui dit-elle « Prends cette pierre pour ne pas m’oublier » « Je reviendrai te voir, dit Moko. Car tu es ce que je laisse de plus précieux ! »