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Nous voilà tout oreilles !

Nous voilà tout oreilles !

9-12 ans - 16 pages, 1002 mots | 9 minutes de lecture | © La Montagne Secrète, 2021, pour la 1ère édition - tous droits réservés


Nous voilà tout oreilles !

9-12 ans - 9 minutes

Nous voilà tout oreilles !

Voyagez dans le temps pour faire la rencontre de Niccolò Paganini en suivant Minime, une charmante petite souris qui raffole du fromage et de la musique ! Après avoir caché Minime dans la poche de sa jupe, Émilie se précipite à l’atelier de son père. Un invité important vient d’arriver chez le luthier. C’est le meilleur violoniste au monde, dit-on. Celui qui aurait vendu son âme au diable !

Très beau conte illustré. France Musique

"Nous voilà tout oreilles !" vous est proposé à la lecture version illustrée, ou à écouter en version audio racontée par des conteurs et conteuses. En bonus, grâce à notre module de lecture, nous vous proposons pour cette histoire comme pour l’ensemble des contes et histoires une aide à la lecture ainsi que des outils pour une version adaptée aux enfants dyslexiques.
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Extrait du livre Nous voilà tout oreilles !

Nous voilà tout oreilles ! d'Ana Gerhard et Marie Lafrance aux éditions La Montagne Secrète


Nous voilà tout oreilles !
Bonjour, je m’appelle Minime. Dans ma famille, nous raffolons du fromage et de la musique, je ne saurais dire dans quel ordre… Toujours est-il que nous avons le flair – ou l’oreille – pour nous trouver là où il y a de la bonne musique.
Nous voilà tout oreilles : la musique qui émane de ce violon est plus belle que tout ce qu’il y a de plus beau au monde !
Mais soudain, la voix d’Émilie, claire et aiguë, vient briser cet enchantement : — Est-ce vrai que vous avez vendu votre âme au diable ? Le musicien suspend sur-le-champ l’envol de son archet. Il retire le violon de son épaule et cherche des yeux la personne qui a osé interrompre son jeu. Le silence est lourd de menaces ! C’est alors que je me rends compte que, sous le charme de la musique, j’ai sorti la tête de ma cachette, faisant fi de la règle la plus élémentaire de survie apprise dès ma tendre enfance. C’est toutefois pour mon amie Émilie, davantage que pour moi, que je me fais du souci. Elle qui aime plus que tout jouer du violon, et qui s’est donné tant de mal pour convaincre son père, monsieur Vuillaume, de la laisser venir à l’atelier lors de la visite du grand violoniste !