Extrait du livre Toi, mon papa à l'infini
Toi, mon papa à l'infini de Calouan et Jérémy Parigi aux éditions La Pimpante
Toi, mon papa à l'infini
Dans le monde, il existe toutes sortes de papas. Des forts et des petits. Des tout grands ou des bedonnants. Mon papa est si grand que dans ses bras je me sens petit panda. Mais quand il me monte sur ses épaules lorsque je suis fatigué, je deviens un vrai géant.
Quand mon papa me fait tourner dans ses bras, je me change en manège. Lorsqu'il me jette dans les airs et me rattrape, je suis un ascenseur. Et quand il me berce, je me transforme en balançoire.
Je croise parfois des papas qui louchent, qui ne distinguent rien, voient flou, ou portent des lunettes. Le mien a des yeux si perçants qu'il peut apercevoir les étoiles là-haut dans le ciel, même les plus minuscules que personne ne devine.
Les papas horticulteurs aux mains vertes cultivent leur jardin. Dans la poche de leur tablier, ils glissent la pelle et le petit râteau. Ils font pousser des tomates, des radis et même des citrouilles qu'on creuse pour en faire des monstres délicieux.