>   Chaude la planète
Chaude la planète

Chaude la planète

6-8 ans - 17 pages, 1115 mots | 10 minutes de lecture | © Éditions du Ricochet, 2020, pour la 1ère édition - tous droits réservés


Chaude la planète

Chaude la planète

De toutes les régions de la planète s’élève la même plainte : « le soleil est trop chaud, on ne peut plus respirer, il ne pleut pas assez… » Pour comprendre ce qui détraque l’atmosphère, les animaux décident d’envoyer les dauphins dans le monde entier pour recueillir des informations. Dans « Chaude la planète », les vaches productrices de méthane (gaz à effets de serre) symbolisent les activités humaines. L’enquête initie avec humour les jeunes lecteurs à l’enjeu des politiques écologiques.

"Chaude la planète" vous est proposé à la lecture version illustrée, ou à écouter en version audio racontée par des conteurs et conteuses. En bonus, grâce à notre module de lecture, nous vous proposons pour cette histoire comme pour l’ensemble des contes et histoires une aide à la lecture ainsi que des outils pour une version adaptée aux enfants dyslexiques.
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Raconté par Ségolène

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Extrait du livre Chaude la planète

Chaude la planète de Sandrine Dumas Roy et Emmanuelle Houssais aux éditions du Ricochet


Chaude la planète
Cette année, la glace de la banquise a fondu encore plus rapidement que d’habitude. L’ours polaire, depuis que le sol n’est plus blanc, pense à changer de costume. Le loup s’est retrouvé coincé sur un petit îlot glacé et il dérive maintenant au milieu de l’océan. Le caribou a failli se noyer en tentant de regagner ses pâturages d’été.
De l’autre côté de la Terre, les animaux ont, eux aussi, bien des tourments. Il ne pleut plus… l’herbe manque… Le kangourou doit sauter chaque jour davantage pour trouver à manger. Le dingo devient dingue depuis l’apparition de petites taches brunes sur son pelage… Le varan ne supporte plus les rayons du soleil…
De toutes les régions de la planète, s’élève la même plainte : “Le soleil est trop chaud, trop près, trop présent, on ne peut plus respirer, il ne pleut pas assez…” Pour comprendre ce qui détraque l’atmosphère, les animaux organisent un congrès.
Chacun y va de son cri : certains hurlent, d’autres babillent ; certains barètent, d’autres blatèrent. Il y a ceux qui gloussent, qui glapissent, qui glougloutent… ceux qui cacabent, ceux qui grognent, qui zinzinulent ou qui tirelirent… c’est une vraie cacophonie ! Les animaux s’entendent sur un seul point : il faut trouver l’origine du problème avant de chercher une solution.