Extrait du livre Des robots et des hommes
Des robots et des hommes de Sophie Blitman et Céline Manilier aux éditions du Ricochet
Des robots et des hommes
À mi-chemin entre des machines et des humains, d’étranges créatures, mystérieuses et fascinantes, hantent notre imaginaire : les robots ! Capables du meilleur comme du pire, ils peuplent les livres et les films de science-fiction, héros d’histoires inventées qui s’inspirent des progrès technologiques réels. Car voilà des années que les hommes cherchent à créer des êtres artificiels qui imitent les vivants.
Au XVIIIe siècle, un mécanicien de génie invente les ancêtres des robots. Il s’appelle Jacques Vaucanson et il construit des automates : d’abord des musiciens, joueurs de flûte et de tambourin, mais c’est son canard qui lui vaut la gloire : l’animal fait semblant de manger et même de digérer ! D’autres ingénieurs après lui améliorent les mécanismes et fabriquent, dans les années 1950, les premiers robots.
Un robot se distingue d’une simple machine parce qu’il sait faire trois choses, et pas seulement une ou deux d’entre elles : récolter des informations, les analyser et se mettre en mouvement. Grâce à ses multiples capteurs, il détecte les couleurs, la chaleur ou la présence d’objets autour de lui. Son ordinateur interne lui permet ensuite d’examiner ces données afin de réagir physiquement, en réalisant une action.
Au fil des années, les robots deviennent de plus en plus perfectionnés. On imagine qu’ils pourront un jour imiter le fonctionnement de l’esprit humain : c’est pourquoi l’on parle d’intelligence artificielle. Dans les laboratoires de recherche, roboticiennes et roboticiens s’affairent. Entre mécanique et informatique, de la conception à la programmation, ils sont les acteurs de cette révolution !
Soulager les hommes de tâches pénibles, répétitives, voire dangereuses : telle est la raison d’être des robots, ce pour quoi ils ont été inventés. Les premiers d’entre eux sont utilisés dans les usines. Ils soulèvent des charges très lourdes et peignent des carrosseries de voitures, sans être gênés par les odeurs chimiques de peinture. Décidément, ils portent bien leur nom ! Car en tchèque, « robot » signifie « corvée ».