>   Petit Poisson veut voler
Petit Poisson veut voler

Petit Poisson veut voler

6-8 ans - 20 pages, 826 mots | 9 minutes de lecture | © HongFei, pour la 1ère édition - tous droits réservés


Petit Poisson veut voler

6-8 ans - 9 minutes

Petit Poisson veut voler

Il y a là-bas une ville habitée uniquement par des animaux. Elle est traversée par une rivière. Les animaux qui volent ont leur maison sur la rive droite. Tous ceux qui ne volent pas habitent la rive gauche. Tous sauf un. Qui donc ? Il s’appelle Plouploufski. C’est un petit poisson volant qui ne sait pas voler. Enfin, pas encore…

"Petit Poisson veut voler" vous est proposé à la lecture version illustrée, ou à écouter en version audio racontée par des conteurs et conteuses. En bonus, grâce à notre module de lecture, nous vous proposons pour cette histoire comme pour l’ensemble des contes et histoires une aide à la lecture ainsi que des outils pour une version adaptée aux enfants dyslexiques.
Du même éditeur :
Autres livres écrits par Wang Yi : Voir plus
Enregistrement(s) proposé(s) par storyplay'r

Raconté par Mina

narration avatar
Ecouter

Raconté par Jade

narration avatar
Ecouter

Extrait du livre Petit Poisson veut voler

Petit Poisson veut voler de Wang Yi aux éditions HongFei


Petit Poisson veut voler
Il y a là-bas une ville appellée Kalaskak ; elle est habitée uniquement par des animaux. La ville de Kalaskak est traversée par une rivière. Regarde : les animaux qui savent voler ont leur maison sur la rive droite, tandis que tous ceux qui ne savent pas voler habitent la rive gauche. Enfin, tous sauf un. Qui donc ?
Il s’appelle Plouploufski. C’est un poisson volant… qui ne sait pas voler, malgré ses ailes. Tous les jours, Plouploufski se tient à sa fenêtre. Son regard se perd au loin. Comme les oiseaux ont de la chance de s’amuser avec le vent dans le ciel !
Ce n’est pas le courage qui manque à Plouploufski. Il veut apprendre à voler par lui-même, et il est très déterminé. Seulement, après bien des essais et bien des chutes, le pauvre Plouploufski s’est retrouvé à l’hôpital, le corps couvert de bleus.
Maintenant qu’il est sorti de l’hôpital, Plouploufski ne met plus un pied hors de chez lui. Tous les jours, il se lamente : « Peut-être, peut-être ne suis-je qu’un poisson ordinaire. Peut-être, peut-être ne suis-je pas du tout un poisson volant. » Pauvre Plouploufski !