Joyeux Noël, Gudule

Joyeux Noël, Gudule

3-5 ans - 24 pages, 1300 mots | 11 minutes de lecture | © Fanny Joly Numérik, 2006, pour la 1ère édition - tous droits réservés


Joyeux Noël, Gudule

3-5 ans - 11 minutes

Joyeux Noël, Gudule

Je m’appelle Gudule. L’autre jour, Maman a acheté un sapin haut comme trois parapluies au moins. J’adore les sapins de Noël. Ca sent bon, c’est beau, et surtout… … C’est le signe que je vais avoir des cadeaux. Ce jour-là, je n’avais pas accroché deux guirlandes que mon petit-frère est venu me déranger : « Yé quoi, papin Noël ? Yé qui, Pèg Noël ? »

Ah, ces bébés, il faut tout leur expliquer !

"Joyeux Noël, Gudule" vous est proposé à la lecture version illustrée, ou à écouter en version audio racontée par des conteurs et conteuses. En bonus, grâce à notre module de lecture, nous vous proposons pour cette histoire comme pour l’ensemble des contes et histoires une aide à la lecture ainsi que des outils pour une version adaptée aux enfants dyslexiques.
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Extrait du livre Joyeux Noël, Gudule

Joyeux Noël, Gudule de Fanny Joly et Roser Capdevila aux éditions Fanny Joly Numérik


Joyeux Noël, Gudule
Je m'appelle Gudule. J’ai un nouveau manteau pour l'hiver, avec un col en fourrure et le chapeau assorti. Je n'ai jamais rien vu d'aussi joli que moi avec mon chapeau.
J'ai aussi un petit frère : Gaston. Gaston a aussi un chapeau. Mais dès qu'on le lui pose sur la tête, il l'arrache et il le jette en l'air. Les gens disent qu'il est adorable, un bout de chou et tout et tout. C'est vrai qu'il est mignon, quelquefois, quand ça le prend... Mais essayez de lui faire garder son chapeau sur la tête : bon courage !
L'autre jour, Maman a acheté un sapin haut comme trois parapluies au moins. J'adore les sapins de Noël. Ça sent bon, c'est beau, et surtout, c'est le signe que je vais avoir des cadeaux.
Pile quand Maman a sorti les décorations de Noël, le téléphone a sonné. C'était Betty, sa meilleure amie. J'aurais dû m'en douter. Chaque fois qu'on attaque une chose importante, Betty téléphone et Maman abandonne. J'ai décidé de continuer seule. Je n'avais pas accroché deux boules que mon petit frère est arrivé.
« Yé quoi ? a dit Gaston en tirant une guirlande pour se l'enrouler autour de la tête. — S'il te plaît, Gaston, laisse cette guirlande tranquille ! —Yé quoi guilan-quanquil' ? Je l'ai regardé. Je me demandais s'il le faisait exprès. « Une guirlande, Gaston ! Pour le sapin de Noël ! —Yé quoi, papin Noël ? » Brusquement, j'ai réalisé. Pauvre bébé ! Il était trop petit pour se souvenir de Noël dernier !
J'ai posé la guirlande, les boules et j'ai pris Gaston par la main. « Bon, Gaston, je t'explique Noël, mais tu écoutes bien, s'il te plaît ! Tu ne reviens pas dans cinq minutes me demander : "Yé quoi, Noël ? " OK ? — Yé-quoi-Noël-OK ? » il a répété d'une toute petite voix. J'ai fait comme si je n'entendais pas.