Dix petits garçons se retrouvent pour partager une galette. Passe encore qu’il n’y ait pas de reine potentielle dans l’assemblée, mais pas de fève, c’est triste. Ils vont prendre les choses en main pour que cette histoire se termine bien...

Devant le singe émerveillé, le boa prend la décision de se mesurer. Le singe propose de l’aider : Plies-toi en deux puis en quatre, c’est simple, ta taille est égale à deux fois ta moitié ou à quatre fois la moitié de ta moitié. Le boa n’est pas satisfait, il se sent entier et non pas moitié. Entrent en scène l’éléphanteau plutôt débonnaire et le perroquet très sûr de lui. Pour mesurer un boa, dit-il, il faut commencer par la queue. Mais ne voyant plus la tête, le doute s’empare des trois animaux : et si le boa était déchiré ? Alerté par des sensations bizarres, le boa vient rappeler à ses amis qu’il désire être mesuré et non vérifié. Le perroquet a alors une idée lumineuse…

L'histoire se passe au Burkina Faso. Le livre raconte les tribulations du poulet Piga que l’on emmène au grand marché de Ouagadougou. Un voyage à travers les pistes colorées et poussiéreuses dans un bus bondé. Découverte de la ville, de ses nombreuses échoppes et de son trafic intense. Arrivé sur le grand marché, Piga comprend qu’il va être vendu, on découvre alors le troc, le marchandage, tous les échanges qui permettent d'être tour à tour vendeur ou acheteur pour subvenir à ses besoins. Piga qui n’a aucune envie de finir en ragoût, réussira à s'échapper de la ville. L’histoire du Poulet Piga est née des notes et croquis emmagasinés lors de plusieurs voyages de l’auteur au Burkina Faso.

Au milieu d’une tempête de sable, Nahum perd le seul agneau de son troupeau. Il décide de partir à sa recherche et atteint rapidement le mur qui délimite la frontière de son pays. Mais qu’y a t-il derrière ce mur ? L’océan lui dit un vieil homme. Un monde rempli d’animaux fantastiques et féroces ajoute une vieille dame. Mais Nahum ne croit pas à tout cela et décide de partir lui-même découvrir ce qui se cache de l’autre côté du mur…

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s’active, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Ce conte nous enseigne que l’entraide est une force, que le geste de chacun compte et que nous sommes tous acteurs de notre propre vie.

Un cavalier s'est fixé pour objectif de rassembler et de s’approprier tous les troupeaux de chevaux de la terre. Dans cette quête insensée, négligeant le jeu, la tendresse, l'amour, la compassion, il demeure cruellement indifférent aux autres. Pourtant, devant l'ampleur de la tâche, il finit par prendre conscience que son ambition est démesurée, irréalisable. Il doit se rendre à l'évidence : on ne peut devenir le maître d'un ensemble aussi vaste ! Mais il est trop tard, ce qui fait le sel de la vie lui a échappé, il a vieilli et ce sont maintenant les autres qui se détournent de lui où qui ont disparu. Morigéné par le sage de la montagne, faisant tardivement amende honorable, il ne lui reste plus qu'à écrire en guise d'avertissement : l’histoire de "L’homme qui voulait posséder tous les chevaux du monde"... Un conte philosophique, une réflexion sur l'accumulation des biens au-delà de toute logique, l'enrichissement à tout prix, le désir de possession et, pour finir, malgré tout, la possibilité de la rédemption.

Une histoire sans parole ou presque sur un thème vu et revu : le pot ! mais Oulala ! de Maria Jalibert, c’est quand même du jamais vu.

Ava, femme de Cro-Magnon qui a vécu entre la Loire et les Pyrénées, il y a 22 000 ans, partage avec nous ses dessins et ses histoires d’animaux sauvages côtoyés au quotidien.

Dans un village du cœur de l’Afrique, la petite Moïra passe ses journées à jouer avec le lion Banana. Un beau matin, débarque Melkiore, directeur du Grand Melkiore Circus qui cherche de nouveaux numéros pour son spectacle. Pour Moïra et Banana, l’occasion est trop belle de découvrir le monde. Les voilà donc partis pour l’aventure, un voyage mouvementé qui leur réserve de fâcheuses surprises.

C’est l’anniversaire de Marie Poussière, petite sorcière qui vit seule au fond des bois. Le facteur lui porte une montagne de cadeaux qui l’enchante jusqu’au moment où elle découvre le cadeau de son amie la sorcière du Bois Joli...

René aime l’eau et invite ses amis à le rejoindre dans son bain jusqu’à ce que la grosse baleine, qui elle aussi aime bien l’eau, arrive...

Sept grenouilles intrépides qui n’en font qu’à leur tête et une huitième qui pense que cela ne peut pas durer comme cela éternellement et qui va demander à ses sœurs de réfléchir un peu. Huit petites grenouilles bavardes et remuantes, pleines de bonne volonté pour mener une réflexion sur la liberté, l'égalité et la fraternité… rien que cela. Une approche de la philosophie proposée aux petits de manière ludique mais néanmoins sérieuse. Un texte très théâtral accompagné d’images plus abstraites que narratives, une démarche originale et intéressante plus près de la peinture que de l’illustration qui ponctuent parfaitement les notions développées par le texte.

Un gros ours poilu, griffu, capable d’arracher une forêt, de dévorer le monde entier, peut aussi se faire tendre, même s’il doute de l’attitude à adopter pour le bien de son petit.

Dix petites saynètes sur les activités d’une journée et sur les petits plaisirs de l’enfance, le câlin du matin, la pêche à la grenouille le bain, les jeux du square, l’histoire du soir…

Un loup dans un nid, ce n’est pas banal et cela peut en déranger certains, voir même les rendre agressifs. Heureusement la propriétaire du nid se moque des remarques, des « qu’en dira t-on » et remet tout ce petit monde à sa place. Un texte léger, drôle, mais efficace pour parler de l’exclusion et de la violence qu’elle peut générer, agrémenté d’un petit clin d’oeil sur l’effet « mayonnaise » que produisent parfois les médias sur certains faits divers.

Des mois que l’on n’a pas vu une goutte de pluie, chacun attend, y compris cette petite fille qui a décidé de ne pas bouger de sa cour tant qu’il n’aura pas plu. Arrivent le masta (couturier ambulant), le livreur de bois, le pousseur de barriques, les oncles qui viennent boire le thé, discuter des récoltes et la journée s’écoule dans une cour de Ouagadougou…la pluie arrive enfin et là rien de plus ravissant que de s’allonger sur le canapé et d’écouter, bien à l’abri, le bruit de la pluie sur la tôle ondulée. Cette histoire est un excellent prétexte pour croquer le quotidien et faire connaître aux enfants ce qu’est la vie à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso.

Ce matin Loulou le Loup ne veut pas aller à l’école, il a un épi sur la tête et c’est vraiment pas le jour. En chemin, chacun de ses amis se charge de lui faire la remarque, mais lui aussi à des choses à dire sur leur « look ». Au fil des rencontres, la tension monte et la bagarre générale éclate. La maîtresse aura bien du mal à remettre tout ce petit monde bien en place pour… la photo de classe.

Tout là-haut, dans le ciel, pêche un petit garçon. Tout en bas, dans la mer, nage un très gros poisson. Une histoire à dormir debout ou à rêver tout éveillé. Un livre qui parle de l’autre, de l’apprivoisement et de bien d’autres choses encore, tant est grande la place laissée à l’interprétation et donc au lecteur.

Un enfant s'attache à un chat malgré les remarques de ses oncles qui le trouvent bizarre car il ne ronronne pas. Une histoire qui permet d'évoquer les préjugés, l'exclusion et la différence.

Petit guide à l’usage des enfants qui ont des parents difficiles. Neuf thèmes traités avec humour et amour sur le quotidien de la vie en famille.

Du bout de la langue, elle goûte un flocon de neige. Le froid, ce froid-là, devient la couleur blanche. Un froid vif, sévère, un froid sec peut-être. Elle dit depuis, quand elle frisonne, que le paysage est blanc : ses deux frères comprennent. Ils vont chercher un pull, le lui enfilent. Ils ont des gestes doux. Voilà comment débute ce voyage au pays des couleurs retrouvées. Au fil des pages, une fillette aveugle partage son interprétation des couleurs et son monde intérieur. Un monde nourrit de senteurs, de sons, d’impressions et de sensations très riches.

Récit poétique, à travers les saisons, de la naissance à la métamorphose d’un épouvantail. Le temps d’un été, J’ai été blé doré. Des mains m’ont moissonné : Je suis devenu paille. D’autres m’ont tressé : Je fus épouvantail. Épouvantail, quel drôle de métier ! Heureusement l’avenir réserve quelques surprises à notre épouvantail et ses ennemis par nature sauront voler à son secours et le transformer en un accueillant nid douillet.

Oscar l'escargot est d’humeur maussade. Tout lui semble gris et triste. Un matin, le voilà qui part à la recherche d’un pays tout en couleurs. Chemin faisant, malgré ses découvertes et ses rencontres rien ne change, ne serait-ce pas plutôt le regard d’Oscar qui est gris et triste. Jusqu’au moment où…

Faire une petite sieste dehors, voilà une bonne idée. Oui, mais cela présente parfois quelques inconvénients, notre petit ami réussira-t-il à dormir ?

Malgré les encouragements de sa maman, Petit Kangourou a du mal à sortir de sa poche. Tout lui fait peur, la lumière, le vent, les bruits. Enfin, gagné par la curiosité, le voilà qui s’élance.