>   À vol d'oiseau
À vol d'oiseau

À vol d'oiseau

6-8 ans - 20 pages, 1516 mots | 13 minutes de lecture | © Éditions du Ricochet, 2011, pour la 1ère édition - tous droits réservés


À vol d'oiseau

À vol d'oiseau

Une région pour faire son nid, une région pour vivre sa vie.

Ainsi va la vie des oiseaux migrateurs.

En une année, la sterne arctique parcourt 35 000 km.

Les bécasseaux minutes, pas plus gros que des rouges-gorges, dirigent leur vol vers l’Afrique du Sud depuis les profondeurs glaciales de la toundra !


Comment font les oiseaux pour s’orienter pendant leur voyage ?

Comment peuvent-ils trouver un territoire où ils vont, souvent, pour la première fois ?

A quel moment faut-il partir ? Quel est le déclic ?

C’est en passant une bague légère à la patte des oisillons qu’on on a commencé à étudier pour de bon, les migrations.

De nos jours, on suit aussi les oiseaux au radar. Ou grâce à des satellites...

"À vol d'oiseau" vous est proposé à la lecture version illustrée, ou à écouter en version audio racontée par des conteurs et conteuses. En bonus, grâce à notre module de lecture, nous vous proposons pour cette histoire comme pour l’ensemble des contes et histoires une aide à la lecture ainsi que des outils pour une version adaptée aux enfants dyslexiques.
Dans la même collection : Voir plus
Autres livres écrits par Michel Francesconi : Voir plus
Autres livres illustrés par Capucine Mazille : Voir plus
Enregistrement(s) proposé(s) par storyplay'r

Raconté par Jean-Cyprien

narration avatar
Ecouter

Extrait du livre À vol d'oiseau

A vol d'oiseau Les migrations Écrit par Michel Francesconi et illustré par Capucine Mazile Aux éditions du Ricochet


A vol d'oiseau
De toutes les couleurs et de toutes les tailles, du colibri jusqu’à l’autruche, sur terre – le plus souvent dans les airs – il y a des milliers d’oiseaux. On a rempli de très gros livres, avec leurs noms, leurs descriptions. Des noms savants, qui font postillonner comme ceux des médicaments: Phragmite aquatique, œdicnème criard, Rousserolle turdoïde, hypolaïs ictérine… … des noms pour ornithologues !
D’autres, au contraire, sont très familiers : merle chanteur, aigle royal, hirondelle, rouge-gorge, perroquet, chouette ou hibou, pigeon, moineau… … et l’indispensable poule qui nous donne ses œufs.
C’est très curieux… certains oiseaux sont là, on les voit pendant des mois… et puis, pfuuit… envolés, disparus ! Mais où sont-ils passés ? On a cru qu’ils s’endormaient, qu’ils hibernaient. Bien cachés, bien au chaud, comme l’ours ou la marmotte. On a même pensé que l’hirondelle s’enterrait dans la vase pour y passer l’hiver. Ou que les oies s’envolaient jusqu’à la Lune ! Quelle imagination, quand on se pose des questions !
Peu à peu on s’est douté qu’en vérité, les oiseaux qui disparaissaient, à certains moments de l’année, ne dormaient pas du tout. Mais qu’ils s’en allaient quelque part pour revenir un peu plus tard. Quelqu’un a eu la bonne idée d’attraper des oisillons et de leur passer une bague à la patte. Pour les reconnaître et pour les compter. Voilà comment on a commencé à étudier pour de bon, ce qu’on a appelé les migrations. De nos jours, on suit aussi les oiseaux au radar. Ou grâce à des satellites. On a même équipé certains volatiles d’émetteurs GPS !
Tous les oiseaux ne migrent pas. On ne sait pas vraiment pourquoi. Ceux-là sont sédentaires : toute leur vie au même endroit. D’autres sont nomades : périodiquement ils volent de-ci de-là. La vie des animaux, ce n’est pas la vie des robots ! Les migrateurs, eux, s’envolent quoiqu’il arrive et toujours à la même époque. Un tiers de tous les oiseaux. Un tiers, ce n’est pas rien !