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Hier chenilles, aujourd’hui papillons !

Hier chenilles, aujourd’hui papillons !

6-8 ans - 19 pages, 2020 mots | 16 minutes de lecture | © Éditions du Ricochet, 2017, pour la 1ère édition - tous droits réservés


Hier chenilles, aujourd’hui papillons !

Hier chenilles, aujourd’hui papillons !

C’est d'abord sous forme de chenilles que les papillons font leurs premiers pas. Ils s'enferment ensuite dans une chrysalide. Passé quelques jours, le cocon se craque et un papillon déploie ses ailes… la métamorphose est faite !

Pour réussir cet exploit, les chenilles usent d'artifices afin d'échapper aux prédateurs : poils à gratter, couleurs discrètes ou au contraires vives pour effrayer, certaines avancent même masquées !

Certains papillons comme les sphinx sont capables de d'atteindre les 80 km/h ! D'autres parcourent des milliers de kilomètres ! On utilise même des cocons pour faire de la soie !

"Hier chenilles, aujourd’hui papillons !" vous est proposé à la lecture version illustrée, ou à écouter en version audio racontée par des conteurs et conteuses. En bonus, grâce à notre module de lecture, nous vous proposons pour cette histoire comme pour l’ensemble des contes et histoires une aide à la lecture ainsi que des outils pour une version adaptée aux enfants dyslexiques.
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Raconté par Mickaëlle

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Extrait du livre Hier chenilles, aujourd’hui papillons !

Hier chenilles, aujourd’hui papillons ! d'Éric Mathivet et Émilie Vanvolsem Aux éditions du Ricochet


Hier chenilles, aujourd’hui papillons !
Jolis papillons virevoltants, vous n’êtes après tout que des insectes. Vos six pattes sont articulées comme celles des mouches et votre tête est garnie de deux antennes, comme celle d’une fourmi. Mais ni les mouches, ni les fourmis, ni les autres insectes n’ont d’aussi belles ailes ! Si colorées, si artistiques ! Si vigoureuses ! D’aspect fragile, elles sont assez solides pour voyager sur des centaines ou des milliers de kilomètres.
Quand un papillon volette au jardin, on le repère de loin. Ses quatre grandes ailes deviennent pourtant discrètes dès qu’il se pose. Refermées, face contre face, on découvre leur verso beaucoup moins vif. Ni vu, ni connu ! Certaines ressemblent tant à des feuilles qu’elles camouflent leur propriétaire dans la végétation environnante. Une sorte de poudre colore les ailes. Il s’agit d’écailles microscopiques que la lumière peut rendre changeantes. Celles du grand mars sont marron à l’ombre mais violettes et brillantes au soleil.
Bien avant de pouvoir déployer leurs ailes, les papillons ont eu une première vie sous la forme de chenilles. Très voraces, elles grignotent à longueur de journée, mais attention ! Elles ne digèrent pas n’importe quelle plante, il faut donc que la ponte ait été posée sur le feuillage adapté. Certaines sont lisses comme la peau d’un bébé et d’autres plus poilues qu’un vieux singe. Poils à piquer et à gratter pour se défendre des prédateurs. Certaines jouent la discrétion pour se cacher, d’autres exhibent de vives couleurs pour signaler, à qui veut les manger, que leur chair est empoisonnée. Et il y a les chenilles masquées… Sur leurs têtes : des dessins les font passer pour des animaux plus gros et plus méchants qu’elles !
Une chenille naît minuscule, mais grossit… grossit. Jusqu’à multiplier son poids par mille ! Sa peau devient trop petite et elle doit s’en débarrasser pour en fabriquer une plus confortable. Elle mue ! Cela arrive quatre ou cinq fois en quelques semaines. Lorsqu’elle est suffisamment grande pour se métamorphoser en papillon, elle tisse une coque dans laquelle elle s’enferme. C’est une chrysalide ! Des ailes apparaissent sur son dos, des pattes lui poussent… Après quelques jours, le cocon craque. Le papillon qui en sort doit attendre que ses ailes se déplient et sèchent pour débuter sa nouvelle vie.