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Le grand écart

Le grand écart

6-8 ans - 18 pages, 791 mots | 8 minutes de lecture | © Le Diplodocus, 2015, pour la 1ère édition - tous droits réservés


Le grand écart

6-8 ans - 8 minutes

Le grand écart

Thomas Scotto fait danser les mots en prêtant sa voix à Anya, petite fille désorientée par son arrivée dans un nouveau pays dont elle ne connaît ni la langue ni les paysages. Et cet imaginaire enfantin, où les appartements deviennent un puzzle et les escaliers un tourbillon, valse avec les illustrations de Lucie Albon, toutes en douceur et inventivité.

L’intégration dans un autre pays peut-être une expérience complexe. Heureusement, Tom et Anya vont se rendre compte, chacun à leur manière, qu’il ne sont pas seuls à avoir du mal à faire le grand écart.

"Le grand écart" vous est proposé à la lecture version illustrée, ou à écouter en version audio racontée par des conteurs et conteuses. En bonus, grâce à notre module de lecture, nous vous proposons pour cette histoire comme pour l’ensemble des contes et histoires une aide à la lecture ainsi que des outils pour une version adaptée aux enfants dyslexiques.
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Raconté par Jade

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Extrait du livre Le grand écart

LE GRAND ECART TEXTE - THOMAS SCOTTO ILLUSTRATION - LUCIE ALBON Edition le Diplodocus


LE GRAND ECART TEXTE - THOMAS SCOTTO ILLUSTRATION - LUCIE ALBON Edition le Diplodocus
Je suis Anya. Et ici, tout autour, ce n'est pas ma ville normale.
Maman et papa sont arrivés-là à force de trier dans les journaux de travail. - Ce sera juste pour ´ quelques " temps, ils ont dit. Alors on a fait "quelques " valises et voilà... Maintenant, on est tout coincé. Obligé de se partager.
Parce que si je compte les pièces de ma maison d'aujourd'hui, ça fait environ... deux. C'est un puzzle très petit, vraiment. Chaque objet a sa place au millimètre, et tout doit se tenir à carreaux, même moi je ne dépasse pas de trop.
Tout de suite, maman et papa ont trouvé une école. Un endroit pour mon travail, aussi. Une école toute orange dans le quartier. Chaque matin j'y vais, mais sur la pointe des pieds, parce que je ne comprends vraiment rien de rien quand les enfants me parlent. Quand même on joue, on se fait des signes, mais en sortant de leurs bouches, les mots se déforment en confiture. La cour entière rigole tellement... que je crois toujours que c'est pour moi.