Autour du grand lac, l'heure est grave. Les oiseaux de malheur ont déjà envahi une partie du pays, imposant leurs terribles lois. Jojo et Jolie deux jeunes oisillons, doivent fuir, en laissant leurs parents derrière eux. Sans autre choix que celui de s'en remettre à des outrepasseurs malhonnêtes, il leur faudra affronter bien des périls et se construire une nouvelle vie ! Un roman graphique émouvant, des illustrations justes et touchantes.

Anisia, vient de quitter sa grand-mère et son village en Angola pour venir en France avec ses parents et son petit frère. Tout est nouveau, tout est différent quand on change de pays... Heureusement, en allant à l’école, Anisia va rencontrer Mariette et sa nouvelle maîtresse.

Des mots simples pour une situation qui ne l’est pas, des illustrations poétiques pour des choses bien réelles. On parle d’expulsion, de mobilisation, de solidarité. Un magnifique album sur l’importance de l’école comme lien social. La Mare aux Mots

Hana est réfugiée en France, car dans son pays, il y a la guerre. La nuit, elle dort, avec sa maman, dans un musée, tout près de « Mademoiselle Vole ». Mais ça, il ne faut pas le dire, c'est un secret. Jusqu'au jour où...

Sam ne supporte plus de partager sa chambre avec son frère : il l’empêche de dormir et lui prend ses choses sans même lui demander son accord.

Après avoir vu Donald Trump parler de son projet de mur aux frontières des États-Unis et du Mexique, au télé journal, Sam réalise que le meilleur moyen de résoudre son problème est de s’inspirer du président américain et de construire un mur en plein milieu de sa chambre pour éloigner son frère.

Mais alors que ça lui parait être la solution idéale, son entourage ne semble pas tout à fait du même avis… Sam se lance alors dans l’écriture d’une série de lettres adressées à Donald Trump dans lequel il lui fait part de ses plans, ses réflexions et lui demande quelques conseils.

L'agitation règne dans le quartier, mobilisé pour accueillir Nadim et sa famille. À l'école, Tom et ses copains attendent avec curiosité ce nouvel élève, tout droit venu de la Jungle.

La jungle ? Celle de Calais est bien loin de la forêt colorée que Tom a imaginée. Mais l'amitié se moque des malentendus et de ces différences.

Paloma et ses parents ont quitté l’Espagne à cause de la guerre. Pourtant à Paris aussi, on parle du dictateur Franco, surtout depuis qu’il a bombardé la ville de Guernica. Lors de la manifestation du 1er mai, Paloma trouve une colombe blessée. Elle la soigne, la nourrit, et son père lui construit une cage. L’oiseau, blotti au creux de son épaule, l’accompagne partout. Au cours de l'une de ses promenades dans les rues de Paris avec sa colombe, Paloma échange quelques mots avec un homme qui marque son esprit. Elle comprendra plus tard, face au tableau de Guernica, lors de sa visite à l’exposition universelle, qu’il s’agissait de Pablo Picasso.

Thomas Scotto fait danser les mots en prêtant sa voix à Anya, petite fille désorientée par son arrivée dans un nouveau pays dont elle ne connaît ni la langue ni les paysages. Et cet imaginaire enfantin, où les appartements deviennent un puzzle et les escaliers un tourbillon, valse avec les illustrations de Lucie Albon, toutes en douceur et inventivité.

L’intégration dans un autre pays peut-être une expérience complexe. Heureusement, Tom et Anya vont se rendre compte, chacun à leur manière, qu’il ne sont pas seuls à avoir du mal à faire le grand écart.

Dans le tome 1, Moussa décidait de quitter l’Afrique pour « Paris-Paradis », malgré les réticences de Saka-Mama, sa mère.

Comme tant d’autres avant lui, le jeune africain doit rejoindre la côte, payer son embarquement sur une pirogue, survivre à cette dangereuse traversée clandestine, échapper aux filets tendus par la police... C’est finalement la richesse des rencontres humaines qui va permettre à ce jeune plein d’espoir de rallier la capitale tant convoitée.

Moussa a grandi au pays des matins brumeux de l’harmattan. Depuis tout-petit, il aime s’installer à l’ombre du grand moabi, l’arbre-pharmacie, pour rêver à son avenir...

Un texte fort, sans parti pris, sur l’émigration. Blog Association Croqu'Livre

Louise vit avec ses parents au bord de la mer dans le nord de la France. Elle aime passer du temps auprès de sa tante, une bricoleuse hors pair, et pratiquer son activité préférée : la chasse aux mouettes ! Un jour, sur la plage, elle fait la connaissance d’Asaf. Le jeune garçon vit avec sa famille, sous une tente de fortune, dans le bois près de chez elle. Ils ont fui leur pays en guerre...

Passé l’excitation des premières heures, le jeune homme cache mal sa déception, lorsqu’il confronte son rêve à la réalité et s’aperçoit que ses cousins vivent misérablement. Pourtant, Moussa ne se laisse pas abattre et découvre Paris. Paris la belle, Paris la grise, Paris la dangereuse... Notre héros, sans papiers, réussira-t-il à échapper aux périls de la capitale ?

Dans la quatrième et dernière partie de cette saga, notre héros est enfermé en centre de rétention, comme un vrai criminel. Dans cette prison qui ne dit pas son nom, Moussa s’évade par la pensée. Les journées sont longues au C.R.A. Et Chloé lui manque...

Voici le dernier tome de ce qui restera un album illustré exemplaire sur l’immigration et la clandestinité imposée par le dogme des frontières qui sont aussi des frontières entre riches et pauvres, entre aspiration à la liberté de vivre et réalité des enclos mentaux où s’étiolent l’humanité. Lisez jeunesse

Louise habite en ville. Elle habite dans une maison mitoyenne dans un quartier tranquille au Limpertsberg. Elle a sa chambre mansardée au 2e étage, sous le toit. De sa fenêtre, elle a une belle vue sur la ville.

Un récit épistolaire d’un émigré qui découvre Paris et la dure réalité de son statut.

Aliou, t’es noir c’est grave… Marcus s’en prend à Aliou mais à l’école de la République, chaque élève a droit à la Liberté, l’Egalité et la Fraternité. Facile à dire mais à l’école il y a Marcus et sa bande...

Un jour d’avril, Ezima débarque dans la vie de Sybille et chamboule son quotidien avec sa voix aux accents chantants. Accents qui, à l’école, ne plaisent pas à tout le monde… Face au regard des autres, Sybille doit alors faire un choix : défendre sa nouvelle amie, ou l’ignorer pour ne pas être exclue du groupe. Quand elle trouve enfin le courage d’assumer cette amitié, elle doit supporter les moqueries et harcèlements de ses anciens camarades. C’est finalement Ezima, grâce à sa ténacité, son audace, et le jeu des trois sauts, qui aidera Sybille à franchir le mur dressé contre elles deux, et saura se créer une place dans le cœur de tous...

"L'amitié est toujours la plus forte et l'on sort grandi avec cette lecture ! Harcèlement, racisme, préjugé sont les fils conducteurs de cet intéressant récit." Libbylit

Quelle est donc cette chanson que chante Grand-mère et dont son petit-fils Lazlo ne comprend pas les paroles ? Il sent bien que c’est une chanson triste... Alors, Grand-mère lui raconte sa grande aventure: comment elle quitta son pays et traversa la mer !

Les gens, ça n’existe pas ! Il y a toujours une personne, plus une personne, plus une autre personne... Chacun de nous est unique et différent.

Un album où règne un joyeux bazar coloré de la vie quotidienne pour aborder le thème de l’altérité, du regard que chacun d’entre nous pose sur l’autre.

Marika raconte l’histoire d’une amitié immédiate, totale, sans frontière aucune. Aucune ? Les lois des adultes vont jouer un mauvais tour à ces deux fillettes qui croient malgré tout en la force d’une promesse. Un album qui fait référence à l’actualité, un récit engagé.

La guerre, des réfugiés, la vie qui reprend. Un morceau de lumière est un album poétique et optimiste sur la résilience.

Bonjour ! Moi, je m'appelle Ilir. Et j'ai 8 ans. J'habite à Luxembourg-ville, dans le quartier qui s'appelle le Limpertsberg.

Carnet de route d’un sans-papier. En partenariat avec Réseau Education Sans Frontières.

C'est mon pull préféré mais il commence à être trop petit. Maman m'a proposé de le donner. Les vêtements porte-bonheur il faut les partager. Et puis un matin, j'ai vu un panda et sous la capuche, j'ai vu une fille.

Cette fiction documentaire raconte l'histoire de Wei, un travailleur chinois venu en France, comme 140000 autres, prendre part à l’effort de guerre entre 1916 et 1918. Tandis que plus de 20000 mourront, quelques milliers s’installeront à Paris ou en province pour une vie qu’ils n’avaient pas imaginée. Ils formèrent la première immigration chinoise en France.

Un album publié à l’occasion du centenaire de cet épisode très méconnu, pour renouer le fil de notre histoire et consolider notre mémoire.

La pluie se fait rare et la vie à la ferme devient trop dure pour Léo et ses parents, les voilà obligés de s'en aller. Tous trois vont faire un très long voyage afin de trouver un nouvel endroit où s'installer. Après de nombreux jours, ils atteignent une forêt qui n'est autre que le pays des oiseaux ! Attendris par le courage de la petite famille, ces derniers vont les accueillir à bras ouverts et leur réserver une belle surprise...