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Makala la légende des beignets au maïs

Makala la légende des beignets au maïs

9-12 ans - 21 pages, 1162 mots | 10 minutes de lecture | © Zoom éditions, 2012, pour la 1ère édition - tous droits réservés


Makala la légende des beignets au maïs

Makala la légende des beignets au maïs

Dans leur petite ville camerounaise, Noémie et Mvondo s’aiment comme des tourtereaux. Un beau jour, Noémie tombe enceinte. Son nouvel état provoque chez elle des appétits nouveaux que Mvondo ne réussit à satisfaire qu’en parcourant le pays à la recherche de nouvelles recettes et de leurs ingrédients. C’est pourtant le prix à payer pour avoir un bébé beau et fort... mais aussi une épouse heureuse.

"Makala la légende des beignets au maïs" vous est proposé à la lecture version illustrée, ou à écouter en version audio racontée par des conteurs et conteuses. En bonus, grâce à notre module de lecture, nous vous proposons pour cette histoire comme pour l’ensemble des contes et histoires une aide à la lecture ainsi que des outils pour une version adaptée aux enfants dyslexiques.
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Extrait du livre Makala la légende des beignets au maïs

Makala, La légende des beignets au maïs de Jessica et Didier Reuss-Nliba, Nicolas Lefrançois et Claudine Furlano chez Zoom éditions


Makala, la légende des beignets de maïs
Il n’y a pas si longtemps, à Obala au Cameroun, vivaient Noémie et son mari Mvondo. Ils étaient très amoureux et désiraient avoir des enfants. Un beau jour, Noémie tomba enceinte.
Elle se sentit changer. Au début, Mvondo s’inquiétait de ce changement, mais ses amis au village le rassurèrent : - C’est souvent comme ça lorsqu’une femme attend un enfant, elle ne fait pas que prendre du poids, elle change aussi d’humeur. - Sois patient avec elle, reste doux et attentionné, et tu verras, elle te fera un beau bébé et elle redeviendra comme avant.
Mvondo s’étonnait aussi des nouveaux caprices alimentaires de sa douce. Un matin, Noémie se leva avec une terrible envie de beignets... Même après les succulentes galettes de manioc du petit déjeuner, que son doux mari lui avait servies au lit, l’envie de beignets n’avait pas disparu. Les jours passaient, Le ventre de Noémie s’arrondissait, Les heures s’écoulaient, Et Noémie avait envie de beignets.
- Tu ne veux pas aller chez Tante Solange, chercher de la farine de manioc, pour des beignets ? dit Noémie un matin, n’en pouvant plus. - Tout ce que tu veux…, dit Mvondo, toujours heureux de faire plaisir à sa femme bien aimée. Il sortit de la maison, arrêta un bensikin* pour faire rapidement l’aller-retour. Tante Solange habitait à l’autre bout de la ville à bien quatre kilomètres. * Un bensikin, moto-taxi très fréquent au Cameroun.
Tante Solange fut très heureuse de voir Mvondo. - Il faut que ton épouse mange ce dont elle a envie, et elle te donnera un beau bébé, lui dit tante Solange en lui offrant de la farine pour Noémie.